Parce que les distances sont toujours importantes en Guyane, un moyen de locomotion motorisé est nécessaire. De fait, l'accès à la nature reste conditionné à la sécurité d'abandonner son véhicule pour galoper en forêt ou ramer sur un fleuve. L'Ouest est plus urbain et plus peuplé que l'Est. Les sites naturels sont moins nombreux ou plus organisés. Il en est ainsi des iles du Salut, du lac EDF de Petit Saut, du gîte Angoulème, des tortues de la plage des Hattes à Awala-Yalimapo ou de l'auberge des chutes Voltaire au bout de la piste Paul Isnard, à 2h30 de St Laurent.
Le fleuve Maroni est continuellement traversé de pirogues ou emprunté comme route maritime vers le sud du pays et tous les villages, kampoes et écarts riverains. Le fleuve de 600 Km est appelé Maroni à partir de la confluence du Lawa et de la Tapanahoni (Surinam) en aval de Grand-Santi. Des opérateurs touristiques proposent remontée ou descente de cette frontière, bassin de vie avec ses iles et ses sauts. Au-delà d'Elahé, une autorisation préfectorale d'accès est obligatoire. Une commune enclavée, Saül, seulement accessible en avion depuis Cayenne propose plusieurs balades en forêt (s'y loger : Les carbets du Bord).
Dans ses bagages, prévoir un hamac, souvent seule solution pour dormir loin du confort des hôtels.